Un cri pour la liberté
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Sur un mur de Chiraz " Vous pensiez me tuer. Vous nous avez ressuscitées". Zahra (officiellement) ou Badjens (sa mère lui chuchote ce prénom) se souvient d'elle petite, à l'ombre de son frère cadet mais un homme en devenir, fierté des hommes despotes. Elle grandit jusqu'à ses 16 ans.
L'auteure nous fait vivre intensément le quotidien et aspirations de Badjens.
Les phrases sont courtes, les mots précis, le rythme rapide par ses retours à la ligne . La vie n'attend pas. Des paragraphes s'isolent dans le blanc des pages, articulations réflexives dans le récit haletant .
Certains passages sont incendiaires, humour noir féroce contre le masculin. "Les mots sont des armures contre la prison de nos maux."
Delphine Minoui n'esquive pas une réflexion plus nuancée sur le genre :
"Et si les femmes avaient le pouvoir sur le verbe, serions-nous plus heureuses ?" Le combat peut masquer le féminin, la part manquante de cette jeune fille qui y aspire pourtant.
Femme, Vie, Liberté : ces trois mots sont déployés dans toute leur splendeur dans ce court roman. Chapeau !
Créée
le 12 nov. 2024
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