Stephen King est un écrivain américain qui écrit depuis 1974. Il a écrit aujourd’hui près de 70 livres (nouvelles y compris). Son genre littéraire se définit entre le roman policier, le fantastique, la fantasy et à certains moments la science-fiction. Il est reconnu pour arriver à développer une narration puissante et un réalisme qu’il insuffle dans ses personnages. Bazaar est un livre écrit en 1992. Le livre appartient au genre du fantastique.
Dans la ville de Castle Rock, tout le monde se connait. Il n’y a pas de secret du moins en apparence. L’histoire débute lorsqu’un nouveau commerce ouvre. Le commerçant se nomme Leland Gaunt. Le nom de sa boutique est « Le bazaar des rêves ». Dedans se trouvent divers objets sans lien les uns avec les autres : un collier, un jeu de course, une paire de lunette, un appareil photo... Pour le payement de l’objet, monsieur Gaunt va juste demander ce qui se trouve dans la poche de l’acheteur et une blague à faire à un autre habitant. Rien de très méchant voyons, mettre une lettre dans une maison ou amener un porte feuille dans une voiture ou piétiner des fleurs. Les habitants au départ, n’osent rentrer dans cette boutique et c’est un jeune garçon Brian Rusk qui va être son premier client. Monsieur Gaunt l’accueille avec un sourire et il est habillé de manière chic. La boutique est très lumineuse et il y a des spots.
Au fur et à mesure des jours, les habitants viennent voir les objets et veulent ceux-ci. Gaunt au début va être courtois et poli, puis au fur et à mesure va modifier son caractère. Il n’y a qu’une personne qu’il ne veut pas rencontrer et qui à maintes reprises va vers lui : le shérif.
Au début de l’histoire, il y a une guerre non officielle entre les baptistes et les catholiques. Les catholiques veulent organiser une nuit des casinos. Les baptises sont contre. Il y a des attaques dans la revue de la ville. Il est aussi question d’une réunion pour le budget de la ville entre le maire Dan Keeton et le conseil de la ville mais aussi la police, voir même d’un double homicide.
Ces événements ne sont rien du tout comparé au chaos qui va venir tel un poison se rependre lentement mais sûrement dans la ville. Le shérif va tenter de comprendre ce qu’il se passe en ville au fur et à mesure que les événements arriveront. Lui, seul est en mesure de changer les choses. Son passé va être important.
Les habitants vont perdre bien plus qu’ils ne pensent à l’achat de leur objet fétiche. Même si ils croient faire une bonne affaire. Ils ne vont plus voir clair et leur esprit sera sans cesse embrouillé, avant la réalisation de leurs blagues, mais aussi après.
J’aime beaucoup les thématiques abordées par le livres. Jusqu’où on est prêt à aller pour avoir ce qu’on veut. Les plus noirs désirs remontent à la surface et ce même si on essaye de les cacher le plus longtemps possible. L’aveuglement du gain et rien d’autre. Le thème de la religion est présent, le combat entre le bien et le mal, mais aussi l’homme et ses propres démons et son aveuglement pour la cupidité.
Ce livre est une allégorie du diable qui investit progressivement une ville par le biais de la cupidité des habitants. Les habitants ne voient que ce qu’ils veulent voir et le shérif ne voit que la réalité.
Par moment, les passages sont lents et les descriptions nombreuses. Les éléments se mettent en place au fur et à mesure qu’avance l’intrigue. Le clou du spectacle est saisissant, passionnant. La lecture de ce passage se fait en apnée, pas le temps de reprendre son souffle qu’on tourne les pages avec rapidité et qu’on dévore les mots, l’imagination travaillant à plein régime.
Le livre est divisé en 3 grandes parties :
Grand gala d’ouverture - L’affaire du siècle - Tout doit disparaitre