Belgravia raconte l’histoire, en 1841, de deux familles anglaises à l’opposée l’une de l’autre. La première est aristocratique, traditionnelle et conservatrice ; la deuxième a fait fortune grâce au commerce et bien qu’elle soit parvenue à fréquenter la haute société, elle n’en reste pas moins bourgeoise et peu familière avec l’étiquette. Pourtant, ces deux familles sont liées par un secret vieux de 25 ans qui les obligera à entretenir des relations malgré elles.
On retrouve dans ce roman le charme du 19eme siècle anglais : les bals, la courtoisie, les relations entre l’aristocratie et les personnes d’un rang inférieur (commerçants, serviteurs, hommes d’église) ... Julian Fellowes a su rendre l’histoire captivante et les personnages attachants, d’autant plus lorsqu’on connait et aime Downton Abbey et qu’on remarque toutes les similitudes entre ce roman et la célèbre série télévisée. C’est donc un livre bien écrit et plaisant à lire. Ce qui m’empêche de lui mettre une meilleure note, c’est surtout le côté très prévisible des évènements et la facilité avec laquelle tout s’arrange à la fin.