Suite des aventures de Jack Kerouac, heu... pardon, Jack Duluoz. Le récit est de plus en plus autobiographique. J'ai moins apprécié ce livre que "Sur la route" ou "Les clochards célestes" (mon préféré). Je ne saurais dire pourquoi, mais par moment je me suis un peu ennuyée. D'autre fois en revanche, je me suis laissée prendre dans le tourbillon de la folie de l'auteur. Bilan donc en demi-teinte pour moi.
Jack est maintenant un auteur célèbre et alcoolique. Il se déteste, il déteste les autres, il est paranoïaque, il cherche à s'isoler mais ne supporte pas la solitude... Il nous fait part de tous ses états d'âme, de toutes ses tortures intérieures, alors qu'évoluent autour de lui ses amis beatniks, en particulier Dean Moriarty, héros de "Sur la route", ici prénommé Cody. On le voit plonger de plus en plus dans la folie, état qu'il décrit d'ailleurs avec une surprenante lucidité.