Eloge du peu
Birthday Girl est mon premier Murakami. Du moins, mon premier Haruki Murakami, puisque le Ryu homonyme et ses bébés de la consigne automatique font partie de mon petit panthéon personnel. D’entrée,...
Par
le 9 avr. 2018
2 j'aime
Birthday Girl est mon premier Murakami. Du moins, mon premier Haruki Murakami, puisque le Ryu homonyme et ses bébés de la consigne automatique font partie de mon petit panthéon personnel.
D’entrée, même si ce livre vient de la bibliothèque, une question me taraude. 17€ pour une nouvelle de 50 pages et 5 illustrations, soit environ la moitié du contenu d’un folio 2€, bien que l’art n’ait pas de prix tout ça tout ça, ne serait-on pas en train d’essayer de se foutre de ma gueule ?
J’apprends par suite en ouvrant les premières pages qu’il ne s’agit que d’une nouvelle, ancienne, faisant partie d’un recueil déjà traduit et disponible en poche. Bref, Belfond se moque du monde pour tenter un mini coup édito pour Noel à moindre frais. On est un peu agacé, forcément, mais la gestion commerciale calamiteuse peut ne rien enlever au bouquin, voyons cela.
Un songe éveillé, un temps suspendu d’après la fiche. En pratique, la livraison d’un repas, et un souhait accordé. Rien de plus, rien de moins. Si l’auteur sait effectivement se saisir de petits détails et développer un onirisme à partir du rien, je reste malgré tout sur ma main. Je sors d’un Delerm et suis donc comblé en célébration du rien et du détail. Reste donc l’onirisme qui s’inscrit dans un ordinaire plutôt cultivé.
Oui, un peu comme du Borges, mais en moins bien.
Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste 2018 - Les livres lus
Créée
le 9 avr. 2018
Critique lue 408 fois
2 j'aime
D'autres avis sur Birthday Girl
Birthday Girl est mon premier Murakami. Du moins, mon premier Haruki Murakami, puisque le Ryu homonyme et ses bébés de la consigne automatique font partie de mon petit panthéon personnel. D’entrée,...
Par
le 9 avr. 2018
2 j'aime
Une belle ambiance ainsi qu'une belle poésie qui peine cependant à réhausser un sujet un peu fade.
le 31 août 2023
une nouvelle Murakamesque ... De roses illustrations dispensables ...
le 24 sept. 2022
Du même critique
Voilà. Malgré l'ignoble Aladin par Kev Adams et le supplice des quatre fantastiques , il aura fallu attendre les tout derniers jours pour se taper la pire purge de l'année 2015, montrant bien que...
Par
le 27 déc. 2015
14 j'aime
Il va falloir songer à faire cesser cette nouvelle mode Hollywoodienne de « prendre un film, mettre une madame et refaire exactement comme celui d’avant mais en moins bien ». Mais pas aujourd’hui,...
Par
le 12 juin 2019
13 j'aime
4
L’école est finie nous joue le syndrome du grand partage (donc en gros si vous n’avez pas le temps : piétiner allègrement le message qu’on voulait faire passer par une réalisation et des personnages...
Par
le 13 août 2018
13 j'aime
3