Eloge du peu
Birthday Girl est mon premier Murakami. Du moins, mon premier Haruki Murakami, puisque le Ryu homonyme et ses bébés de la consigne automatique font partie de mon petit panthéon personnel. D’entrée,...
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le 9 avr. 2018
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Birthday Girl est mon premier Murakami. Du moins, mon premier Haruki Murakami, puisque le Ryu homonyme et ses bébés de la consigne automatique font partie de mon petit panthéon personnel.
D’entrée, même si ce livre vient de la bibliothèque, une question me taraude. 17€ pour une nouvelle de 50 pages et 5 illustrations, soit environ la moitié du contenu d’un folio 2€, bien que l’art n’ait pas de prix tout ça tout ça, ne serait-on pas en train d’essayer de se foutre de ma gueule ?
J’apprends par suite en ouvrant les premières pages qu’il ne s’agit que d’une nouvelle, ancienne, faisant partie d’un recueil déjà traduit et disponible en poche. Bref, Belfond se moque du monde pour tenter un mini coup édito pour Noel à moindre frais. On est un peu agacé, forcément, mais la gestion commerciale calamiteuse peut ne rien enlever au bouquin, voyons cela.
Un songe éveillé, un temps suspendu d’après la fiche. En pratique, la livraison d’un repas, et un souhait accordé. Rien de plus, rien de moins. Si l’auteur sait effectivement se saisir de petits détails et développer un onirisme à partir du rien, je reste malgré tout sur ma main. Je sors d’un Delerm et suis donc comblé en célébration du rien et du détail. Reste donc l’onirisme qui s’inscrit dans un ordinaire plutôt cultivé.
Oui, un peu comme du Borges, mais en moins bien.
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le 9 avr. 2018
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