Si Marykin m'était contée
J.C.Oates partait avec une longueur d'avance: j'aime Marylin, le mythe qui l'entoure, l'iconographie qu'elle a créée.
Je me suis donc lancée dans cette lecture en pleine confiance.
Mais, parce qu'il y a un mais, Oates m'a salie Marylin.
Dans ce livre, le style en lui même écrase le lecteur: phrases courtes, sentencieuses, compactes (j'ai relu à l'instant une page au hasard et ça m'a tout de suite rappelé exactement ce qui me déplaisait dans ce roman).
Mais surtout un érotisme moite, sale, dégradant qui ramène sans cesse le personnage a une sexualité malsaine. On est dans la psychologie freudienne de base.
Bien sur, ceux que ça intéresse savent que derrière le mythe, il y avait un personnage particulier, sensible, érotique. Mais là c’était trop. J'ai jeté l'éponge page 521... dégoutée.