T’as vu la gueule de la couverture ? Et t’es encore là le cul vissé sur ton fauteuil ? Mec avec une ganache pareille tu sais que tu vas en avoir pour ton oseille à l’achat de ce polar nan ? Alors bouge !
ET POUR CAUSE.
Tu t’rappelles de Légendes d’Automne ? Bon ok c’est du Jim Harrison, on touche pas au maître etc. (pour ceux du fond y’a aussi eu un film avec Brad Pitt), ça vous revient ? Bon bah Bull Mountain c’est une version un peu musclée de Légendes d’Automne, une version sous coke avec un petit côté Sons of Anarchy qui met du baume au cul.
Aaaaaah la Famille, le devoir envers la Famille, la protéger, se buter les uns les autres pour montrer qui à la plus grosse .. et.
Nan je déconne gros, tu sais ce qui m’a fait kiffer dans ce putain de polar ? C’est que bien que ce soit un bouquin rempli de gueules cassées musclées, de putes qu’en prennent plein la gueule, etc.
C’est que justement, la vengeance des gonzesses tape là où ça fait bien mal. On le voit même pas venir le Panowich à le lire comme ça d’une page à l’autre (parce que putain c’est vraiment addictif pour le coup), mais il en tient une bonne et c’est un pied de nez aux gros machos qui vous diront que cette histoire est faite pour les bonhommes.
J’vous en touche deux trois mots histoire de.
Perché sur un bout de montagne qui servait pendant la Prohibition, le clan Burroughs (oui tu choisis pas le patronyme Burroughs pour rien, comme quoi des fois les histoires bien pensées ça tient à pas grand chose) ou du moins ce qu’il en reste, règne sur une bonne partie de la Géorgie (tu vas en prendre pour ton grade niveau rednecks qui chiquent à tout va). Des petits trafics avec un groupe de Hell’s local jusqu’à la fabrication de methamphétamines, le tout « toléré » par la honte de la famille Burroughs, Clayton, qui n’est autre que le shérif du coin.
Mais comme tout peut pas rester rose couleur buvard dans la vie, un agent du FBI va vouloir foutre un peu le boxon et.
Et tu peux courir pour que j’en dise un peu plus. Attends toi à passer un bon moment, à revenir sur la création du Mal, sur les petits cailloux qu’on sème l’air de rien mais qui finissent toujours par te retomber sur le coin de la gueule en version XXL cette fois.
Du pur du grand du très bon polar !