Des fois, on est comme ça, on a envie ou besoin de lire des pages de gens agaçants, insupportables, épuisant à lire (alors on n'ose imaginer à vivre). Virginie Despentes est de ceux-la. Punk en carton qui veux nous raconter ses états d'âme, rejetant sa propre responsabilité, refusant toute possession mais passant sa vie à dépendre de celle des autres mais toujours auto centré. On a en fait tout simplement affaire à un Beigbeder de prolo, snob mais cheap, ce qui lui donne finalement un peu de charme. On aime les losers, c'est notre côté français.

Agaçant, le livre se lit tout de même sans peine, bien qu'on en arrive rapidement à détester le personnage principal et comprendre et plaindre l'ensemble de son entourage plus qu'elle. Les quelques pages sur l'HP sont intéressantes car trop rarement décrites en littérature moderne, mais le roman se perd rapidement dans sa quête d'amour aussi mal narrée qu'elle a l'air d'être conduite.
Ponchiot
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le 26 févr. 2015

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