Du blues
C'est beau une ville la nuit est un livre qui nous transporte dans l'intériorité de son auteur, entre fiction et autobiographie. On l'ouvre sans trop savoir ce qu'on va y trouver et, ďune manière ou...
Par
le 23 août 2022
2 j'aime
Dis moi petit c'est quand qu'on voyage ? Bin quand t'auras lu ce bouquin pauv' pomme. moi j'ai fait et du coup j'ai du blues plein la tête, pis attention hein, pas celui forcément que t'écoutes dans le quartier Latin dans les années cinquante bicause c'était la mode.
Le Vrai Bleu, la Vraie Nuit. En plus en se concentrant pas trop trop fort, on peut entendre la voix rocailleuse de Richard Bohringer qui raconte ses histoires pleines de trous, de bite, de nichons, de seringues et de chiens. Tout ça au creux de l'oreille. Ça fait monter la larme à l’œil à des moments, mais attention hein si tu viens dire que c'est mélodramatique, je te tue jusqu'à ce que t'es mort. D'ailleurs C'est beau une ville la nuit t'emmerde, ça a pas attendu que tu le lises pour être joli-joli.
Des fois Richard parle de Paulo, qui pourrait être n'importe lequel de tes pires meilleurs copains. Il écrit des chansons qui sont difficiles à chanter, parce que y'a pas la musique qui va avec. En fait il est très fort, il te laisse le choix de chanter sa tristesse comme tu veux, c'est toi qui décide. Quelqu'un de très pédagogue dirait que c'est vachement altruiste. Il parle de sa fille et de la mère de sa fille, qui est une belle conne, à mon avis.
C'est l'histoire d'un rêve qui dure longtemps, d'une vie trop courte où les gens qu'on aiment meurent mais où ils continuent de vivre dans les vers, les phrases, les points et les virgules. C'est vraiment chouette, mais ça donne pas vraiment envie de partager. C'est dur de se rendre compte que quand on dit à quelqu'un de lire un livre, on fait tapiner l'histoire.
Bordel de merde.
(j'ai passé un super bon moment, même si c'était très triste et que des fois y'a des moments où on doit pas lire ce genre d'histoires). Amen.
Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Les livres qui se lisent d'une traite
Créée
le 3 juin 2020
Critique lue 76 fois
D'autres avis sur C'est beau une ville la nuit
C'est beau une ville la nuit est un livre qui nous transporte dans l'intériorité de son auteur, entre fiction et autobiographie. On l'ouvre sans trop savoir ce qu'on va y trouver et, ďune manière ou...
Par
le 23 août 2022
2 j'aime
Un peu trop courtes ou injustes certaines critiques que je lis ici. On passe sous silence, même si bien sûr tout n'est pas parfait, certaines des qualités de ce livre et de l'écriture. Ce qui, au...
Par
le 30 janv. 2017
2 j'aime
C'est un peu juste, c'est un peu court : je suis sensible à l'écriture de Bohringer et à sa personne, donc oui, j'ai aimé lire ce livre. Mais c'est bien trop peu pour me laisser la sensation d'avoir...
Par
le 17 févr. 2018
1 j'aime
Du même critique
Comme pour chaque essai de Mona Chollet que j'ai pu lire, c'est assez difficile pour moi de donner mon avis sans passer par un vécu perso, d'assimiler chaque phrase, chaque situation en se comparant,...
Par
le 23 sept. 2021
13 j'aime
Comment soigner l’amertume ? C’est curieux comme le sujet d’un essai philosophique peut s’appliquer en temps réel au lecteur sur l’essai en lui-même. J’essaye de clarifier ; compte tenu de...
Par
le 16 janv. 2021
12 j'aime
2
Ce qu'est bien avec Nothomb, c'est quand ses histoires à problèmes de bourges qui s'occupent de bourges et qui se gargarisent de références littéraires de bourges, ça dure pas trois plombes. On...
Par
le 27 juil. 2020
12 j'aime
5