"Pas plus de mot de passe que de beurre au chouet! Je vous vois tous gandins au Conseil! Ribote! Ribote! Ca biche! Tranquille! Sous le châlit de son pote l'en écrase! Ca cuve! Quand il est mûr il bouge plus! Je le connais le pompon! Pardon! Tranquille! Je vais encore me monter une civière! Ca me fait mal de vous regarder! Je parie une thune qu'il reviendra pas! Pour la dalle c'est le roi des champions!"
La retranscription du jargon militaire du début XXieme est certes succulente, le rythme célinien sied aux éructations des sous-offs ethylisés mais hélas, cet extrait en est une illustration, la moitié du temps on ne comprend tout simplement rien.
Les bardées d'expressions obscures que même la consultation constante d'un dico n'aiderait pas à éclaircir noient la trame pourtant plutôt simple du récit. Alors oui, dans un sens, encore une fois, ça rend bien les logorrhées inintelligibles de l'armée, mais chez moi ça a créé une distance qui m'a empêché de me plonger avec plaisir dans le court ouvrage et, sans plaisir...