wow et brrrrr
12 nouvelles très bien ecrites avec une bonne moitié qui sont terrifiantes. Une des premières fois de ma vie que j'ai envie de fermer un livre parce que c'est trash et en même temps on ne peut pas...
Par
le 22 déc. 2024
Mariana Enriquez et moi, ça n’a pas commencé très fort. Au bout de 200 pages (sur 800 !) de Notre part de nuit, sorti à la rentrée dernière au Sous-Sol, j’ai même jeté l’éponge. Impossible pour moi de rentrer dans cette grosse série Z et son fatras ésotérico-horrifique : j’ai trouvé ça affreusement kitsch et grotesque. Mais puisque les louanges ne tarissent pas à son égard, j’ai retenté ma chance avec ses nouvelles sorties en poche.
Si la recette est peu ou prou la même - des récits ancrés dans la réalité sordide de la société argentine la plus misérable, où une percée vers le fantastique et l’horreur prolonge l’effroi du quotidien -, la forme de la nouvelle réussit bien plus, à mon sens, à Mariana Enriquez. Contenue dans des petites formes qui restent volontiers allusives ou tendent vers des fins ouvertes, son écriture se fait plus intrigante, moins leste. Certaines nouvelles, malheureusement, n’échappent pas au côté grand-guignolesque que pouvait avoir Notre part de nuit. Mais dans les meilleurs cas, ces histoires qui tournent souvent autour du rapport au corps meurtri évoquent les nouvelles de Carmen Maria Machado, avec laquelle Marina Enriquez partage sans doute nombre de références littéraires et cinématographiques - du classique roman gothique aux séries d’horreur les plus gore.
Créée
le 5 nov. 2022
Critique lue 139 fois
D'autres avis sur Ce que nous avons perdu dans le feu
12 nouvelles très bien ecrites avec une bonne moitié qui sont terrifiantes. Une des premières fois de ma vie que j'ai envie de fermer un livre parce que c'est trash et en même temps on ne peut pas...
Par
le 22 déc. 2024
Mariana Enriquez et moi, ça n’a pas commencé très fort. Au bout de 200 pages (sur 800 !) de Notre part de nuit, sorti à la rentrée dernière au Sous-Sol, j’ai même jeté l’éponge. Impossible pour moi...
Par
le 5 nov. 2022
Du même critique
Zorba, c’est bien sûr ce type qui danse sur une plage crétoise, un cliché ambulant d’office du tourisme grec - dont la fameuse danse, c’est bien connu, n’est même pas traditionnelle mais a été...
Par
le 5 nov. 2022
5 j'aime
Qui étaient-ils, les 10 à 30000 morts de la Saint Barthélémy ? Et à qui appartenaient les mains qui, cette nuit de 1572 puis pendant plusieurs semaines partout en France, ont frappé, blessé, embroché...
Par
le 5 nov. 2022
5 j'aime
1
Au début du XIIIe, Richalm, prieur du monastère de Schöntal au sud de l’Allemagne confie son trouble au frère N. qui consignera son récit. Longuement, Richalm raconte ce qu’il entend et ce qu’il...
Par
le 5 nov. 2022
4 j'aime