Troisième tome des aventures peu passionnantes des deux copines napolitaines... je tiens le coup parce qu'on m'a dit que tout prenait du sens au 4ème et que ça n'est pas franchement désagréable à lire, mais j'y prends à peu près autant de plaisir qu'à nettoyer le barbecue après usage. Cette fois, la Lena, forte d'un petit succès littéraire, accède à une classe supérieure à la sienne par le mariage et réfléchit à la condition des femmes de son époque à mesure que 68 le lui souffle à l'oreille. Elle est comme ça, la fille, elle ne fait jamais que réagir à ce qui se produit autour d'elle. Et à le copier quand ça lui fait réaliser combien elle manquait de jus avant... C'est quand même fortiche d'avoir fait d'une histoire basée sur l'émancipation féminine, sujet hautement passionnant, un pensum un peu mesquin virant au vaudeville en fin d'histoire. Pasque l'héroïne semble faire sa crise de la quarantaine à 30 ans. Mais bon, il paraît que ça devient bien au tome 4...