Une immonde bouse boursouflée. Voilà le meilleur résumé qu'on puisse faire de ce triste texte, nourri à l'égo et au plaisir de s'écouter parler.
Cendrillon est un texte bavard, au point qu'on peut jouer à sauter dix lignes par-ci par-là, voire même des passages entiers ou plusieurs pages, sans jamais risquer de manquer une information "importante". En dépit des petites incartades du côté de Laurent, Thierry et cie, l'auteur en profite pour allègrement traiter de lui-même, sombrant dans des soliloques interminables et insupportables, tout imbus de leur propre importance.
Reinhardt n'a aucune notion de rythme, compose un humour petit bourgeois sans grand intérêt, et ne s'adresse qu'à un certain type de cercle littéraire de copains consanguins, sans jamais s'intéresser véritablement à la gestion de son intrigue, ni au développement de personnages qui ne seraient pas un autre portrait de lui-même. Il sait mettre les uns à côté des autres des mots compliqués et pondre des phrases à rallonges ; mais ça ne veut pas dire qu'il vaille davantage que Marc Lévy.
A aucun moment on ne croit à ce texte, et même, on s'ennuie ferme à la lecture.
Cendrillon est l'exemple-type de l'arnaque littéraire qui n'aurait pas du dépasser le stade du manuscrit planqué dans un tiroir.
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