En pleine période "je lis des bouquins du XIXe", j'ai accueilli Le Lys avec un oeil perplexe (oui, ce n'était pas mon premier Balzac), mais prêt à laisser une chance à ce livre.
Résultat, beaucoup de temps de perdu. Balzac cache la faiblesse de son écriture derrière un narrateur de 18 ans, façonné comme le pire des clichés du romantisme, use et abuse de figures rhétoriques plus banales et fades les unes que les autres, et s'en vient nous tartiner des descriptions inutilement interminables.
Ajoutons des personnages pseudos complexes et qui passent trois cents pages à se toucher le bout des doigts, et le tableau est complet. Pour être franc, j'ai mis un 2/10 parce que le scène de la rencontre est vraiment "spéciale" -et m'a donné presque froid dans le dos- et vaut quand même le détour (toujours très mal écrit, hein, n'en demandons pas trop non plus).
A ne conseiller qu'aux amateurs de profond ennui.