Ce roman est d'une densité rare, d'une écriture subtile, d'une inventivité folle et d'une folie inventive.
C'est un chef d'oeuvre mais il faut le mériter car il ne se lit pas comme un "page turner". Mon rythme a moi dépassait rarement le demi chapitre (sauf à la fin où le tourbillon s'accélère).
La plume virevolte dans tous les sens sans jamais se perdre. Elle nous perd, nous lecteurs, puis nous rattrape par surprise. Marquez invente des mots, écrit des phrases d'une page, nous étonne, mêle les destins et les personnages comme rarement...
Cent ans de solitude nous offre cent ans d'émerveillements !