Ou "nous" en francais...

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Alors, il n'y a pas grand chose qui aille... Alors on va commencer par le meilleur, pour finir à ce que j'en pense réellement.

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En sois, dieu que c'est LOUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUURD. L'autrice nous fait le choix de toujours dire "Nous", ce qui dans le bon cas donne une sorte d'universaliste entre les personnages et les lecteurs - Mais surtout engendre une sorte de distance malsaine, qui coupe l'empathie ! On peut ne pas être d'accord, et j'ai chercher sans retrouvé l'interview de Dumont qui explique (selon lui), qu'on parle a tout le monde en montrant de quelque chose de précis. Et que la tendance américaine de vouloir montrant un peu de tout pour que tout le monde s'y reconnaissent, au contraire, cela finit pas ne plus parler de rien.

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Et je suis plutôt d'accord, a force de vouloir parler d'un peu tout, l'autrice finit pas ne plus parler de rien, et franchement, on arrive a un contre-sens, où j'ai eu plus d'empathie pour les américains qui les faisait prisonniers, on dirais que le livre va presque plus dans leurs sens au final...

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En réalité, je pense que cette structure eu été plus intéressante si utilisé avec parcimonie, mais cela en deviens si lourd et si peu précis, qu'a vouloir parler de tout on finit par ne plus parler de rien...

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Enfin si, j'ai compris grosso modo que les femmes c'est mieux que les hommes, que les japonaises sont mieux que les autres "races" (je reprends le therme d'époque), et que donc les femmes japonaise sont mieux que tout le reste réunis...
"Mais tu es bête, elle pointe du doigt le communautarisme", et oui mais fort mal, a cause de la distance pris avec les personnages, j'ai du mal a sentir vraiment investie pour les personnages, presque caricaturaux... Et je n'ai rien contre mettre des femmes japonaise en héroïne contre un monde d'homme, un de mes livres préférés est "Le Crépuscule de Shigezo", et j'aime particulièrement bien "Confession d'un gang de filles", qui nous met pour le dernier bien dans la peau de femmes dans un milieu d'homme plutôt hostile. Et ça marche. Ici, non.

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Au passage, dans les œuvres que j'ai cité, autre qu'il y a un talent littéraire, il y a en plus de la mesure une vrai compression et interprétation du sujet, par exemple la classe social et la famille y sont vraiment abordé, ce qui rends le récit plus juste, plus pertinent. Alors que dans "The Buddha in the Attic" (vrai nom de "Certaine n'avais jamais vus la mer", merci la traduction, je hais ce genre de traducteur (ou l'éditeur), arrêtez de salir les autres avec vos interprétations, merci), il n'est jamais question de ça, il n'est jamais question de voir comment son traité les autres immigrées, les autres prolétaires, comment sont traités les japonais arrivant plus tard, et le communautarisme zélé (pas voulus, certe) des japonaises du livres n'est jamais remit en question...

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C'est bien de faire un livre qui dénonce la discrimination, mais si c'est pour passer trop vite sur le repliement identitaire, c'est passer a coté du sujet.

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C'est tellement maladroit qu'au final, quand les descendent d'immigrés abandonne leurs cultures pour la culture américaine, je n'arrive pas a savoir si c'est traités de façon neutre, ou péjorativement...

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Donc, j'ai envie de dire, pour exagérer (cela n'est pas vrai), un bon livre de tolérance raciste. Et pour ceux qui ne me crois pas, je note que le livre est dans la liste des "100 meilleurs livre japonais", en 88 à l'heure actuel...

Si vous êtes de ceux qui considère qu'une autrice de nationalité Etats-unienne, née au Etats-Unis, vivant au Etats-Unis, écrivant au Etats-Unis, sur une période de l'histoire des Etats-Unis, en Anglais, est un grand livre Japonais, du seul fait que les personnages sont japonais, et qu'elle décents de japonais... Bon, j'espère que vous tiendrez le même discours que "Nothomb" est japonaise, puisqu'elle parle du japon, que "Steinbeck" est un auteur Allemand de par son nom, et que "Mohamed Mbougar Sarr" ne mérite pas le prix Goncourt, parce qu'il NOIR vous comprenez ?

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Ou, comme moi, vous considérez qu'un auteur est déterminé par son principal lieux de vie, dans quel littérature il s'inscrit, et surtout dans quel langue qu'il écrit, donc pour quel public (notion flou a l'heur de la globalisation je sais). De se fait, Otsuka, est Etats-Unienne, comme Ishirugo est Anglais.

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Avec une seul idée de style insupportable au bout de 20 pages, je ne le recommande pas, et au mieux, allez lire directement les livres qu'elle cite en fin d'œuvre pour en apprendre sur cette période de l'histoire.

SlowCoffee
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le 20 nov. 2023

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