Tarantino nous conte son enfance, de sa découverte du cinéma à la fin des années 60 (et nous parle, par extension, de l'Amérique de l'époque) pendant le Nouvel Hollywood, à la manière dont il est devenu scénariste, et en énorme cinéphage qu'on lui connaît, il écrit 100 références et parle de 10 films différents par page, ce qui peut paraître indigeste mais prend son sens et permet de mieux comprendre sa filmographie, en particulier son dernier long-métrage, Once Upon A Time In Hollywood.
Lettre d'amour à son genre de cinéma préféré : les films de séries B et d'exploitation des 70s, il m'aura fait découvrir énormément de films, tout en rendant hommage à Floyd, un de ses proches qui lui a inspiré Django Unchained.
On se dit parfois que ça manque cruellement de visuels vu le sujet, on aurait aimé voir un documentaire adapté du livre.
En lisant ça je me rend surtout compte d'à quel point je dois être lourd pour mon entourage (qui ne s'intéresse pas au sujet en tout cas) quand je parle de cinéma, donc je me sens un peu compris par QT et son syndrome de Wak.