n étudie beaucoup de choses au lycée, n’en déplaisent aux protagonistes du « c’était mieux avant », mais assez peu la tragédie classique. A part Andromaque de Racine en première, et quelques scènes de Phèdre en théâtre, jamais je n’avais étudié de près le classicisme du XVIIe siècle, c’est pourquoi j’ai lu Cinna. J’ai été séduit par l’ambivalence des sentiments d’Emilie à l’égard de Cinna, qui ne l’épousera que si ce dernier tue son père adoptif, Auguste, afin de venger le père d’Emilie. Dilemme Cornélien assez simple, mais magnifiquement sublimer par des vers mythiques… et à jamais touchant.