Bon je vais vous l'avouer d'emblée, je n’ai lu que les 200 premières pages de ce livre et je n'ai plus pu... Ayant toujours été un grande fervent de la littérature ayant pour cadre la sexualité déviante, de Justine de Sade, en passant par Histoire d'O de Pauline Réage pour ne citer qu’eux, je me suis dit que ce 50 shades, aussi grand public qu'il soit, devait tout de même avoir un fond intéressant au vu de sa trame (soi-disant) très pornographique et BDSM.
Et bien nom de Dieu que c'est mauvais ! Oubliez immédiatement les œuvres citées en dessus, nous ne sommes pas là dans de la littérature mais bien dans du roman de gare sentimental avec une trame légèrement coquine. Et comme dans tout bon roman sentimental, tous les clichés sont de la partie ! Une Anastasia en même temps étudiante en lettres super calée mais tout de même bête comme ses pieds, qui s'encouble dans le tapis à chaque fois qu'elle entre dans une pièce, qui a les cheveux en batailles, qui ne s’épile pas, qui rougit à tour de bras comme une enfant et qui, évidemment, est pucelle histoire de pousser le cliché jusqu’au bout ! Mais comme dans toutes romances, en fait elle est top model quand elle enlève ses grosses lunettes et qu’elle enfile autre chose que sa tenue de vieille fille.
Grey lui est beau, riche, avec un regard d'acier, en costard cravate, il pilote des hélicos, possède des immeubles et est très sûr de lui. Et il aime diriger dans tous les domaines de son existence, y compris dans le sexe (wouaw, je l’avais pas vu venir ce cliché-là). Dès qu’Ana le rencontre, c'est parti : elle nous dit qu'il est beau, avec un regard d'acier, mais que c'est chiant, parce qu'il donne des ordres. Et ça, elle nous le ressasse à chaque page.
Quand le cul débarque dans l'histoire, j'en pouvais tellement plu de cette conne d’Ana que tout ce que j'espérais, c'était lire des pages bien salées dans lesquelles Grey lui claquerait le cul à grand coup de fouet histoire de lui faire ravaler la somme des 150 pages de clichés qu'elle venait de m'infliger... Et bien NON, les scènes de sexe sont également fades, clichés et ennuyeuses ! En fait, elles sont encore pires que le reste, parce que même soumise, Ana reste chiante à mourir et bardée de ses idées reçues dignes de la conne qu’elle est.
La page qui m’a vraiment le plus fait rigoler, c’est quand Grey lui montre pour la première fois sa pièce aménagée spécialement pour le bondage et que Ana, sotte devant l’éternel, nous décrit tout ça sans avoir l’air de comprendre de quoi il retourne. Je m’attendais à ce qu’elle sorte un truc genre « Oh ! en plus d’être beau et d’avoir un regard d’acier et de piloter des hélicoptères, il collectionne des meubles en latex »
Bref, sentant que mon envie de vengeance envers Ana n'allait pas être assouvie, je me suis permis de ne pas finir ce livre...
javier666
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le 19 août 2013

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