Alors que j'avais beaucoup aimé "L'art de perdre", je me suis passablement ennuyé à la lecture de "Comme un empire dans un empire", la faute principalement aux promesses non tenues affichées par la quatrième de couverture qui nous annonçait un "grand roman de l'engagement". Je n'ai pu m'attacher à aucun des deux personnages principaux. le monde politique dans lequel évolue Antoine, attaché parlementaire d'un député socialiste, n'est évoqué que de manière superficielle, Alice Zeniter supportant mal la comparaison avec Marc Dugain, pour ne citer que lui, qui dans sa trilogie de "L'emprise", fait état d'une tout autre connaissance du milieu. Quant à l'univers de la hackeuse l'(l'affubler d'un véritable prénom aurait été d'un commun !), je dois reconnaître qu'il est trop éloigné du mien pour qu'il me captive, mais le moins que je puisse dire, c'est que l'auteure n'a pas mis tout en oeuvre pour m'y intéresser avec ses explications on ne peut plus assommantes.