Une mauvaise blague aura conduit François Bégaudeau au tribunal, l’amenant à se justifier et à en expliquer le contexte, ce qu’il préfère faire à travers un livre que derrière la barre. Ce n’est que le point de départ de cet essai qui va dérouler au fil de ses pages une gamme importante de thématiques. Bien entendu ça parle d’humour et de féminisme mais aussi d’art, de justice et c’est appuyé par une connaissance large et une culture importante... Mais ça part un peu dans tous les sens dans un rythme frénétique comme si l’auteur avait peur d’ennuyer le lecteur (exactement ce qu’il reproche aux documentaires de François Ruffin).