Confessions d'un automate mangeur d'opium par Deidre
(...) L’ambiance est réussie : nous sommes dans le Paris de la fin du XIX ème siècle, en pleine exposition universelle, et, mêlé à cette nouvelle substance mystérieuse (l’éther) qui permet de voir fleurir les véhicules volants et les automates, cela crée une atmosphère propice au voyage et à l’évasion. Les personnages principaux sont intéressants, bien travaillés et attachants. Ils se fondent parfaitement dans ce décor.
L’écriture est agréable, bien qu’elle souffre de quelques longueurs. Des descriptions parfois un peu trop fouillées cassent le rythme de lecture.
Ce qui pêche c’est l’intrigue. J’ai eu l’impression que cela n’était pas la préoccupation principale des auteurs. Bien qu’intéressante, elle reste convenue et manque de rythme. L’alternance des points de vue (un chapitre du point de vue de Margaret, le suivant du point de vue de Théo) aurait pu être mieux exploitée. Cela n’apporte rien à l’histoire, et au final, m’a été plutôt pénible.
A vouloir à tout prix inscrire ce roman dans la mouvance steampunk, l’histoire a été un peu oubliée au profit du contexte. Reste que l’énigme m’a suffisamment accrochée pour que je sois pressée de connaitre la fin, et l’univers est si maîtrisé que j’aurais été curieuse de connaitre la suite. (...)