Quatre mille kilomètres, c’était exactement la distance « qu’allait devoir franchir le train sanitaire de Kazan au Turkestan…. L’ordre de sa formation avait été signé la veille, le 9 octobre 1923 ».


Deïev en sera le chef


Il lui faut trouver locomotive et wagons. Il arrive à former, tant bien que mal un convoi avec, entre autre, une ancienne chapelle roulante. Tout est transformé en dortoir avec des chalis sur 3 étages. Blanche, commissaire à l’enfance est du voyage et, le moins que l’on puisse dire, c’est que c’est un sacré caractère. Plusieurs nurses, complètement inexpérimentées se joignent au convoi ainsi qu’un chauffeur, un cuisinier pas très futé. Ils vont chercher les cinq cents enfants prévus à l’orphelinat de Kazan. Deïev ne peut se contenter de cinq cents et, en catimini, prend les malades, les bébés, et les transportent directement dans le wagon-infiirmerie. Ceux-là, malheureusement ne survivront pas et le voyage est jalonné de petites tombes creusées le long de la voie ferrée, sans signe, un trou dans le sol, un petit trou, les enfants sont si chétifs, juste la peau sur les os,malheureusement, ce n’est pas une image.


Tout au long de ce très long voyage, il faut trouver à manger, de l’eau pour boire et pour la locomotive tout comme du charbon ou du bois, enfin quelque chose à brûler dans la chaudière. Oh miracle ! Deïev arrive toujours à ses fins dans ce pays exsangue où la solidarité n’est plus de mise. Que ce soit dans les greniers du pouvoir, chez les ennemis de la nouvelle URSS, cela tient du miracle ou alors, ceux qui sont les artisans de cette famine veulent se racheter en sauvant cinq cents enfants… Excusez mon peu d’entrain.


Tout autour, la famine est là. Les femmes abandonnent leurs enfants ou les vendent. Une horde d’enfants vêtus de hardes, voire nus essaient de survivre, de monter dans le train. Les gens meurent


Le choléra est là, l’anthropomorphisme fait même son apparition. Cette époque, fin de la première guerre mondiale, révolution bolchevique, désorganisation totale et brutale, la famine est généralisée.


Un livre très intéressant quoique un peu naïf. , je me suis perdue dans les détails, j’ai sauté des pages et des pages ce qui fait que l’horreur de cette période de très grande famine s’en trouve amoindri. C’est dommage.

zazy
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le 28 déc. 2023

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zazy

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