Après un début assez poussif qui me convient nettement moins en abordant essentiellement des aspects financiers et bancaires de Madeleine Péricourt si l'on excepte la tentative de suicide du jeune Paul, Pierre Lemaitre parvient ensuite à me captiver totalement.
J'ai dévoré les trois cent dernières pages en deux ou trois heures ce qui ne m'arrive jamais avec un bouquin. Je lui pardonne donc ce départ qui me convenait nettement moins et je trouvais cette suite sur les enfants du désastre nettement moins captivante que Au-revoir là-haut.
Lemaitre a toujours ce talent fou pour conter des histoires et à rendre chaque personnage ou chaque situation vraiment vivant. Il n'y a pas de phrases ou de tournures de style qui m'ont néanmoins autant marqué que dans Au-revoir là-haut mais ça reste d'un excellent niveau.
Hâte de découvrir Miroir de nos peines désormais.