Ultime Annale du Disque-Monde qu'il me restait à découvrir, Coup de tabac souffre malheureusement des mêmes scories de fin de règne que ses congénères. Le talent de Pratchett s’essouffle avec la maladie et ne parvient donc plus à insuffler au récit les étincelles de génie qui emportaient le lecteur. Je ne peux pas dire que le livre est mauvais : il se lit bien, on apprécie retrouver les personnages connus et la logique faussement absurde de la société du Disque-Monde met toujours en lumière les travers humains. Mais il est un peu tristement banal, avec une écriture plus pataude qui explicite bien trop la psychologique des personnages (le Patricien mais surtout Villequin, que je préférais moins bavard).
Coup de tabac clôture ainsi un accompagnement littéraire vieux de plus de 20 ans, preuve s'il en est du respect éternel que je porte à son auteur. Ne me reste plus qu'à reprendre au début et on en reparle à 60 piges...