Avec Dickens, j’ai un parcours de lectrice un peu bizarre. En effet, quand je veux lire un de ces livres je m’arrange toujours pour me tourner vers une version adaptée en général pour les enfants.
Il est clair que j’ai peut-être passé l’âge pour les illustrations mais il faut croire que dans mon cas non. Ce n’est pas la longueur du texte qui me décourage mais bien les descriptions à rallonge; j’avoue j’ai un peu de mal avec.
Cependant, ce n’est pas une excuse pour ne pas lire du Dickens. Souvenez-vous, je vous avais déjà parlé d’Oliver Twist: une version abrégée et illustrée que j’avais trouvée à la brocante. J’avais beaucoup aimé l’œuvre même si pour le coup il était moins complet – je l’imagine – que l’original ( vous avez dit jamais content?!).
J’ai donc renouvelé l’expérience avec cette fois-ici, Les grandes espérances. J’avais toujours voulu le livre notamment grâce à la Miss Havisham de Jasper Fforde. Et puis, le personnage m’avait inspiré dans l’écriture d’une nouvelle dans le cadre d’un concours d’écriture.
Allons ! En voilà assez de TOI !… Va TE coucher, TU nous as donné assez de peine pour une soirée, j’espère !
Comme si c’était moi qui les implorais de bien vouloir me rendre la vie infernale.
Alors, qu’est-ce que j’en ai pensé? J’ai beaucoup aimé davantage qu’Oliver Twist c’est certain. Je l’ai trouvé plus léger même si la vie de Pip n’a rien d’un conte de fée du moins au début. Mais, il y a de quoi se réjouir et sourire avec la galerie de personnages que nous propose Charles Dickens.
En outre, cette édition est très riche d’une part par ses illustrations très réussies qui ne sont pas sans rappeler celle de Quentin Blake; et d’autre part, parce que le texte a été brillamment » découpé » de sorte qu’il ne nous reste que le meilleur.
Pari réussi donc! Je me réserve pour Noël le drôle de Noël de Mr Scrooge, du même auteur bien sûr.