Dégainez vos colts, rajustez vot' chapeau, on embarque pour un univers rempli de coboilles et de BANG BANG à l'américaine. C'est pas vraiment une nouveauté pisque paru en 2007 chez Folio, Deadwood raconte en un gros paquet de pages une multitudes d'histoires, basées sur des faits réels mais quand même très romancées.
Envie d'en apprendre plus sur Calamity Jane, Wild Bill Hickok et la mauvaise graine qui sévissait dans les 70's du Far West ?
Bon ok y'a la série, mais on a là deux choses complètement différentes, il n'y a aucun héros, tout le monde est aussi pourri que le reste, ça baise de la pute à 1 dollar, ça coupe des têtes d'indiens, ça troue des mexicains, ça dévergonde de la bourgeoise, on parle beaucoup de flûtes mais pas beaucoup de musiciens ... J'avais dans la tête la terrible série d'HBO avec son gentil shérif et sa bande de copains pas très beaux mais quand même très réglos et la BAM. Y'a d'la crasse du chapeau aux éperons et ça colle merveilleusement à l'ambiance. Shérif, Calamity, pasteur, ... tout le monde en prend pour son grade. Nique les héros, wesh.
Plus que l'histoire des petits coboilles donc, on assiste à la naissance et à l'évolution de la ville de Deadwood, une chronique qui se passe sur une dizaine d'années, les personnages célèbres accueillis, morts, ayant monté des bordels, ...
C'est un peu comme si Will Eisner avait pris un trip version Sergio Leone, mais pas question de spaghettis, plutôt du whisky qui rend bien aveug'.
C'est tellement bien écrit qu'on voit pas le temps passer, on regrette qu'il n'y ait que 24h dans une journée, pasque ça se gobe comme du petit lait (avec des chocapic).
Deadwood, la série m'avait déjà fait baisser mon pantalon, mais le bouquin est mille fois mieux, propose quelque chose de tout nouveau alors allez-y vous risquez vraiment queutchi.
Adjugé ! (yiha).