Joe est un vieil homme qui joue sur les pianos publics dans les gares et les aéroports. Il est ce qu’on peut appeler un virtuose au talent fou lorsqu’il s’agit de jouer du Beethoven. Mais dans ces espaces de passage, d’arrivées et de départs, Joe semble attendre quelqu’un. Qui, pourquoi ? Il commence alors à nous raconter son histoire.
Après la mort de ses parents et de sa petite soeur, Joe, âgé de seize ans, est envoyé dans un orphelinat religieux des Pyrénées, Les Confins, dirigé par l’abbé Sénac. Il va y rencontrer un groupe d’amis formant une société secrète, la Vigie, à la vie à la mort. Ensemble ils n’auront qu’une envie : partir ! Et puis un jour Joe croisera le chemin de Rose…
Jean-Baptiste Andrea signe son roman le plus ambitieux. Entre rires et larmes, il nous parle de l’enfance avec une grâce folle et une sensibilité profonde. Des diables et des saints est un roman d’amitié, d’amour, de fuite. Une histoire d’enfance abîmée, avec en toile de fond la musique. Beethoven évidemment, mais aussi les Rolling Stones et leur Sympathy for the devil !
Voilà, il y a des livres comme ça, où tout sonne juste et qui vous touchent en plein coeur.
« Le rythme, la chose qui tenait tout, nos vies debout. Et je sus que cette fois, je ne l’oublierais pas. »