Dans l'Amérique de la Grande Dépression, deux hommes errent à travers le pays et vivent de boulots journaliers de ranchs en ranch. George, petit et futé, a pris sous son aile Lennie, mastodonte simple d'esprit qui aime plus que tout au monde caresser les animaux.

Tous deux sentent venir l'inéluctable lorsqu'ils arrivent dans la ferme des Curley, où la maîtresse de maison, jeune mariée est esseulée et provocante.

Steinbeck sait créer des personnages touchants, humains qui souffrent de leur condition : Crooks, noir et infirme, le vieux Candy, la femme de Curley qui désespère d'avoir un peu d'attention.

Un récit court servi par une écriture cinématographique. Voir par exemple la scène déchirante du vieux chien aveugle de Candy dont les collègues préfèrent abréger les souffrances, et qui deviendra dramatiquement écho de la fin. Une histoire poignante où les solitudes se rejoignent et où l'espoir qui maintient les hommes en vie (ici vivre en autarcie dans sa propre ferme) mourra à la fin.
amandecherie
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le 20 mai 2010

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