On le sent déjà dès le début: Lennie le maladroit fait une boulette sans en avoir conscience et il fuit avec son compagnon, George, dans la précipitation: Ils tombent sur un ranch, trouvent du travail et toujours ce Lennie maladroit qui fait une bêtise et ils fuient de nouveau pour que George s'exaspère encore plus de lui.
Bon, je vulgarise beaucoup: En vrai, Steinbeck travaille un peu ses personnages et je suis plutôt sensible aux aventures des personnages entre eux. Notamment Candy et son chien ainsi que le rêve de Lennie et George, c'est raconté amusement. Il y a quelques bonnes choses dedans mais voilà, je trouve ca hasardeux. On dirait que le livre ne fait qu'obéir à l'engrenage spinozien: Ah ca devait arriver...C'est un livre divertissant quand même mais il me manque de la profondeur, je ne la discerne peut-être pas assez. Steinbeck a eu le Prix Nobel et c'est jamais gratuit. Au lieu de dire que le livre est simple, je devrais plutôt dire qu'il me paraît simple voilà.
Pour moi, ce livre crée plusieurs étincelles qui s'éteignent bien vite. Après, respect à Steinbeck pour avoir réussi ce qu'il a fait avec sa vie largement tumultueuse: Je ne fais que parler du roman en soi.