Joseph Kessel écrit dans la préface de ce livre qu’il est « bref mais que son pouvoir est long ».
Ses mots sont tellement justes que la critique aurait pu s’arrêter ici.
En moins de 200 pages, Steinbeck offre au lecteur un récit inouï, une histoire simple, banale avec des personnages entiers et vrais mais une histoire qui bouleverse à jamais tout lecteur.
On rit, on pleure, ce n’est pas un roman mais la réalité du monde qu’écrit Steinbeck.
C’est la faiblesse des Hommes dont parle l’auteur. Une faiblesse qu’il ne juge pas mais qu’il magnifie.
Rien n’est en trop dans ce texte, tout est une construction vers un but final. Tout le livre est contenu dans les premières pages, tout se passe exactement comme cela est décrit même si rien ne se passe comme prévu.