La chute...
Beau livre à la lecture assez éprouvante, Disgrâce impressionne autant par sa prose limpide qu' il nous éreinte par sa noirceur. L'histoire nous raconte la disgrâce subie par David Lurie, un prof de...
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le 28 avr. 2016
7 j'aime
David Lurie est un professeur d’université d’une cinquantaine d’années en Afrique du Sud. Deux fois divorcés, il tente de séduire une de ses étudiantes. Lorsque celle-ci porte plainte, il quitte son poste et va chez sa fille, dans une ferme des campagnes africaines.
Un jour, ils sont tous les deux victimes d’une agression. Ils ne vont pas du tout réagir de la même manière, ce qui sera parfois source de conflit et d’incompréhension.
Ce roman permet à l’auteur de brosser le tableau de l’Afrique du Sud post apartheid dans la fin des années 1990. J’y ai découvert des situations très difficiles, avec des populations en perte de repères. En effet, à travers ce livre, on perçoit nettement la complexité des interactions entre blancs et noirs : culpabilité de certains blancs face aux actes de leurs ancêtres, persistance du racisme, sentiment d’injustice lorsque des terres étaient distribuées aux noirs, violences.
Disgrâce est construit sur les dualités :
- Dualité homme/femme
- Père/fille
- Passé/présent
- Blanc/noir.
D’autres thèmes jalonnent ce livre : la reconstruction après une agression, la vieillesse, l’amour, la solitude.
Disgrâce est un roman puissant et intelligent. Ce roman m'a plu, excepté la partie liée à l'opéra lorsque le protagoniste tente d'en écrire un.
Après lecture de ce livre, on ne peut que se demander : quelles solutions pour l’Afrique du Sud aujourd’hui ?
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Créée
le 22 mai 2015
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