Cette critique a pour objet l'ensemble de Dôme (Tome 1 et 2)
Le début n’est pas sans rappeler « Le mur invisible » de Marlen Haushofer, un récit qui relate les tentatives de survie d’une seule femme, dans une région peu peuplée d’Autriche, coupée du reste du monde par un mur invisible. Dans dôme, le concept est étendu à l’ensemble d’une ville du Maine et nous assistons à sa descente en enfer lorsqu’elle tombe sous le joug d’un de ses conseillers véreux et de sa police ultra-violente.
Dans cette histoire, l’auteur nous interroge sur notre rapport à la pitié, nous questionne sur la valeur de notre existence et sur notre taille à l’échelle d’un univers infini où d’étranges jeunes esprits, très loin de nous, s’amusent avec une boîte et provoquent les mêmes calamités que le feraient des enfants humains armés d’une loupe devant une fourmilière.
Je ne sais pas si la série télévisée adaptée des romans est réussie car je ne l’ai pas vu, je peux en revanche vous certifier que cette saga vous tient en haleine et que l’on peine à s’en détacher tant l’on tient à connaître le dénouement ! Stephen King signe une fois de plus un récit plein d’humanité pimenté par un élément surnaturel.
En espérant vous avoir donner envie de la lire !