Peut-être le fait de relire une histoire déjà connue du film et de la série inspirée m'a empêché de rentrer complètement dedans, mais la lecture fut vraiment pénible à cause de la traduction française épouvantable.
Quelques exemple :
- Une boîte à lettres;
- Le téléphone "sonnait" au lieu de "sonna"
- "The Tooth Fairy" devient "La Mâchoire"
Et je passe les expressions mal adaptées ou trop littérales, les fautes, les répétitions, erreurs d'impression qui gâchent le plaisir de lire. C'est vraiment dingue qu'après tant de temps et d'adaptations, aucune retraduction n'ait été proposée...
Les personnages sont pour la plupart fades et semblent suivre aveuglément la plume de l'auteur sans se soucier d'exister dans leur propre monde, à part Francis Dolarhyde qui pour le coup est vraiment très bien développé. Tout le passage sur son enfance était complémentaire de la série et permit de mieux le cerner. Le support permettant de savoir ce que les personnages pensent aide grandement à avoir de l'empathie pour eux.
Graham, dont le charisme n'effleure qu'à peine celui de Hugh Dancy qui l'incarne à merveille dans la série, réussit pourtant à mettre le doigt là où il faut, et de conclure en dernière page :
“Il se demanda si, dans ce corps immense qu’est l’humanité, dans l’esprit des hommes civilisés, les forces malignes que nous retenons en nous et la redoutable connaissance instinctive de ces mêmes forces n’ont pas la fonction de ces virus affaiblis contre lesquels s’arme le corps humain.”