Aprés avoir été renversé par un automobiliste peu concentré, Stephen King reste alité pendant plusieurs mois. Il en profite pour coucher sur papier (et avec un simple stylo !), les presque 900 pages de Dreamcatcher…
4 amis approchant la quarantaine se retrouvent tous les ans pour une partie de chasse en plein hiver. Sauf que cette année, ça s’annonce particulier. Et ça va l’être encore plus quand ils vont rencontrer un autre chasseur qui semble totalement paumé et qui va vite s’avérer être porteur d’une espèce extra-terrestre dont le vaisseau vient de s’écraser dans le coin !
Difficile de résumer les 900 pages de ce livre qui démarre presque comme un huis clos avant de retrouver ce qui fait la force des oeuvres du King : un rapport à l’enfance quasi constant et l’importance apporté aux liens d’amitiés et d’amours qui unissent ses personnages. A l’image d’un Ça, par exemple, on y retrouve des personnalités diverses mais tellement proche qu’elles en sont presque télépathes. Et c’est d’ailleurs un des sujets du livre. L’armée y tient également une place importante, et la spiritualité également. Complet et complexe, il n’en demeure pas moins que, comme une grande partie de l’oeuvre du bonhomme, il est tout de même trop long et aurait pu être raccourci d’au moins 100 ou 200 pages facilement. Malgré cela, et sans être un chef d’oeuvre, il reste une des grandes oeuvres de son auteur. Et même une des derniéres qui réussit autant à atteindre ses objectifs…