La grosse flemme
Le petit gars Connelly passe trop de temps au pub du coin à payer des coups aux flics pour leur subtiliser leurs anecdotes de terrain pour ensuite rentrer tout titubant dans sa maison de rentier et...
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le 8 juin 2020
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La qualité des polars de Michael Connelly tient beaucoup à leur précision documentaire, au sein des services de police de Los Angeles. En attendant le jour ne fait pas exception à la règle et raconte pas moins de trois affaires, d'importances inégales, en cherchant un certain réalisme et crédibilité sans pour autant négliger l'aspect romanesque de son récit. Sur le papier, tout semble couler de source mais il y a un grand talent de conteur derrière, avec une économie de moyens au service d'une efficacité maximale, dosage parfait d'action, de rebondissements et de psychologie. Pour la première fois, Connelly s'attache aux pas d'une enquêtrice, jeune, mais marquée à la fois par une histoire familiale compliquée et une ascension professionnelle stoppée net par une affaire de harcèlement dont elle est la victime expiatoire. Pour le reste, la dénommée Renée Ballard partage de nombreux points communs avec le détective chéri de Connelly, Hieronymus Bosch : intelligence intuitive, indépendance forcenée, obstination et ... difficultés avec sa hiérarchie. On a beau connaître à fond les ingrédients habituels des livres de Michael Connelly, impossible de ne pas marcher une fois de plus et de ne pas se prendre de sympathie pour cette femme-flic solitaire dont la meilleure amie est du genre canin. De là à rêver de voir réunis Renée et Hieronymus dans une enquête commune, il n'y a qu'un pas auquel l'auteur d'En attendant le jour a déjà pensé (ses deux prochains romans en attente de traduction). On en salive déjà d'avance.
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le 13 août 2019
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