Guillaume Musso nous livre ici un roman qui se veut profond, poignant et spirituel, mais qui ressemble surtout à une recette de gâteau mal dosée : trop de sucre, pas assez de farine, et une cuisson ratée.
Le pitch ? Un avocat, un peu trop parfait pour être vrai, apprend qu’il va mourir. Spoiler : nous aussi, mais d’ennui. Musso tente de nous faire vibrer avec un mélange de thriller ésotérique et de romance dramatique, sauf que l’émotion tombe à plat, un peu comme un soufflé qui retombe après avoir trop gonflé de clichés.
Les personnages, eux, semblent sortir tout droit d’un script de film Hallmark : il y a l’homme perdu mais sexy, la femme inaccessible mais bouleversante, et l’élément surnaturel qui tente de tout pimenter mais qui finit par assaisonner le tout avec une cuillère de guimauve indigeste.
Et puis le style… Ah, Musso et ses phrases courtes, ses révélations en italique, ses tentatives de suspense qui tombent avec la grâce d’une enclume. On sent qu’il aimerait nous captiver, nous faire réfléchir sur la vie et la mort… mais on en ressort juste avec une envie urgente de lire autre chose.
Bref, Et après... aurait peut-être mieux fonctionné en Et si je lisais un autre livre ? Ce n’est pas totalement catastrophique, mais si vous cherchez un roman pour une expérience de lecture transcendante, passez votre chemin... ou alors lisez la quatrième de couverture et imaginez la suite vous-même, ça ira plus vite.