Et Nietzsche a pleuré par Le_Cha
Ce roman est un bijou. Irvin Yalom signe un sublime écrit où il parvient à utiliser avec brio la fiction pour commenter les angoisses de chacun et leurs répercussions sur la vie.
L’intérêt que l’on pourrait porter à un écrit sur la psychanalyse est bien trop souvent lié à l’angoisse de ne pas comprendre les textes. Les formulations nous déroutent et nous font arrêter la lecture par un manque évident de compréhension. Mais ici, l’auteur a fait le choix d’utiliser des personnages réels sous le ton de la fiction pour nous expliquer l’intérêt de la psychanalyse par l’étude de ce que nous connaissons le mieux : la vie… Les choix que l’on fait, la personne que l’on voulait être par rapport à celle que l’on est devenu.
A travers la réflexion intime de chaque protagoniste nous sommes poussés à réfléchir sur notre propre vie. Et n’est-ce pas le but de la psychanalyse : réfléchir sur nous, afin de mieux nous comprendre et mieux nous accepter ?
« Et Nietzsche a pleuré », nous rappelle que peu importe le niveau d’intellect, chaque personne à ses propres angoisses. Celles-ci peuvent être soignées, mais elles ne doivent pas être prises à la légère car elles peuvent détruire un homme.