Hey, mais en voilà, une saga bien sympathique… déjà, les couvertures de toute la série sont superbes. Ça fait plaisir. Et puis il y a quelque chose d’assez addictif a suivre les histoires des membres de la famille Cazalet dans ces années qui précèdent la guerre. On la voit arriver à travers leurs yeux, on se prélasse dans cette Angleterre d’un autre âge, on s’arrache les cheveux sur la place accordée aux femmes, on se surprend à compter sur ses doigts pour savoir quel personnage aurait pu être notre grand-mère. Alors oui, le descriptif minutieux des menus domestiques et des tenus de ces dames est un brin longuet, mais il y a quelque chose d’assez délicieux là dedans.
Ce qui ne gâche rien, c’est que derrière ce volume où, avouons-le, il ne se passe pas grand-chose, suivent deux volumes qui se déroulent pendant la guerre. Et ceux-là ajoutent une couche historique qui vient enrichir l’ensemble. Une belle saga, vraiment, qui vaut le temps qu’on lui accorde.