Pouchkine (et André avec sa traduction) plient le game dès la première strophe. Eugène le dandy va à un concert, sapé comme jaja, se la colle énervé, puis on devine un after qui aujourd’hui serait bien chargé en c. Puis ça va enchainer sur 3 strophes sur le fétichisme des pieds du narrateur. Avant que la dep n’arrive. Pouchkine décrit son monde à travers Evgueni, et on se dit que c’est peut-être un Frédéric Beigbeder de l’époque (on compare les types, pas l’œuvre hein).
Eugène est attachant mais on comprend bien que c’est un sombre petit bourgeois connard : alors que Lenski remarque Olga, il remarque lui sa reuss Tatiana, qui tombe en mega crush, mais ce fdp la rejette finalement… parce qu’il veut charbonner d’autres meufs ? En fait c’est Tatiana la vraie héroïne de ce roman, qui se fait bien bolosser par tout le monde, avant de terminer avec un vieux gars mili, toujours in love d’Eugène. Bon ok elle a l’air d’être pas mal déglingo niveau ésotérisme antivaxx et rêve zarbs zoophiles. Mais Eugène lui fait le pauvre type, et préfère buter son ‘pote’ en duel, et love bomb Tatiana avant de réaliser qu’il est trop tard. Alors lezgo il se taille en voyage et pour nous c’était la régalade.