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Alors c'est ça James Ellroy ?
J’ai trouvé assez peu d’intérêt à ce déballage vulgaire et autoréférencé, de James Ellroy. Suffisamment court pour se laisser terminer, « extorsion » ne vaut de mon point de vue pas...
Par
le 1 juin 2015
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Les confessions du pape 'arazzi des fifities
Fred Otash, flic, puis détective privé spécialiste des cancans scabreux et de l'extorsion extensible dans le milieu du tout Hollywood, se retrouve devant la porte des enfers. Le deal: s'il se confesse, il échappe aux enfers, et aux cerbères censeurs du sensationnel.
Fred l'intrépide, tel le pape'arazzi des années 50, écrit alors ses confessions, avec l'aide d'un pisse-copie copieux nommé Ellroy. L’œuvre prend la forme du tabloïd le plus cru, le plus dégeu, donc le plus lu. Noces-feras-tu, et Belle-fée-gore aiment les tabloïds de la loi....
Apparait alors devant nos yeux chastes mais voyeurs, l'équivalent trash du "Nouveau Détective": Pots de vins, tuyaux sur les frasques des stars, photographies surprises, titres racoleurs, allitérations savantes, chantages, Jack Daniels et argot savoureux de James Elroy, le Michel Audiard d'outre Atlantique, un livre jubilatoire.
Voici un résumé, dans le style de l'auteur, qui donne le ton:
Cynisme cru, falzars au foutre, braguettes branlantes, vaseline vaseuse, Jacqueries de la Jaquette, prolos prolixes, loqueteux loquaces, radasses radieuses, prose prosaïque, clichés clash, rebuffades contre biffetons...
Oncle Fred is watching you.....
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Écrit par
Créée
le 9 nov. 2015
Critique lue 390 fois
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Critique de Extorsion par Julien82
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