Charles Bukowski cache un secret.
Une vérité que lui seul connait mais qu'il nous laisse entrevoir à travers ce style unique qu'est le sien.
Bukowski est un génie.
Dans Factotum, sous les traits d'Henry Chinaski, il raconte sa vie durant l'après-guerre. Et c'est pas tout rose. C'est même franchement crados. Mais qu'est-ce que c'est bon.
Pas capable de garder un boulot plus de deux semaines, on peut dire que l'homme aux grosses cuisses a vécu. Et à travers chaque page, on vit avec lui : chaque descente de bouteille, chaque déménagement, chaque nouveau boulot pourri et surtout, les nombreux renvois ou démissions qui surviennent toujours parce que Bukowski ne peut s'empêcher de rester lui-même, dans toutes les situations. Il est bon, il est drôle, il est vrai.
Mr Bukowski, je vous salue.
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