Une oeuvre encrée dans le temps
Si actuel, ce roman de science fiction de 1953. La narration, bien ancrée dans son temps, celui du maccarthysme, nous livre un monde qui ferait peur à beaucoup de NOS contemporains : les pompiers ne combattent plus les flammes, ils les propagent dans nos demeurent où, sur nos étagères, les livres les narguent. Bien sûr, le feu est vainqueur et les seuls à résister finissent souvent dans le même état que ce qu'ils protègent. Les autodafés ne dérangent pas grand monde, hormis cerctains "dangereux individidu qui pratiquent la lecture". Ces chers gens s'avèrent être devenus des machines individualistes, consommatrices et insensibles. Jusqu'au jour où Montag, un pompier à la lance à flammes, se questionne : qu'y a-t-il dans ces livres qui vaut la peine de mourrir et de tuer ? Alors il se prend à cacher des livres, les lire et à détester sa vie. L'idée la plus merveilleuse de cette histoire est celle des "hommes-livres" : "[...] un jour nous nous souviendrons si bien que nous construirons la plus grande pelle mécanique de l'histoire, que nous creuserons la plus grande tombe de tous les temps et que nous y enterrerons la guerre.". Mais malgrés cela, faites de votre mieux pour que Bradbury ne devienne pas un prophète !