Bon je n'ai vraiment pas aimé. Ca commence plutôt bien avec Dieu et Méphistophélès qui se tirent la bourre et font un pari. Dieu a l'air bien sûr de Faust, ce qui est très étonnant car celui-ci est un vieil aigri qui n'arrête pas de se plaindre et qui est à la limite de se suicider. Dieu ferait un bien mauvais RH.
Faust nous fait comprendre très vite qu'il est terriblement en manque d'amour, et à la première fille random qu'il croise dans la rue (et qui le rejette), il tombe follement amoureux et repose entièrement sur le diable pour jouer le rôle d'entremetteur. C'est à n'y point croire.
Le suite de l'intrigue est assez floue... Faust demande à Marguerite d'endormir sa mère avec du somnifère, mais on comprend qu'en réalité c'était du poison et qu'elle en meurt. Admettons. Le frère de Marguerite décède lui aussi, mais son attitude, révoltante selon les critères d'aujourd'hui, le dessert auprès du lecteur, pour qui il est simplement détestable.
Puis on retrouve Faust, pour une raison qui n'est, là encore, pas claire du tout (vive les ellipses obscures) qui escalade une montagne accompagné de Méphisto. Là c'est un peu la fête du slip, avec plusieurs pages inintéressantes de personnes diverses qui font des rimes sans queue ni tête. Il est vrai que je ne suis pas fada de poésie, mais quand même, là ça ne rime à rien. Finalement il comprend que Marguerite a été condamnée sur la Terre, et il décide d'y retourner (because why the fuck not). Méphisto, qui est tout de même vachement sympa, accepte sans rechigner, sauf que c'est ballot : Marguerite préfère se sacrifier malgré les efforts de Faust. La fin.
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Le chef d'oeuvre de la littérature allemande ?
A la limite je veux bien qu'on m'explique, parce que c'est rare que je sois autant déçu par un "classique".