Voilà comment commence une partie de la science-fiction. Sur quoi se basent beaucoup d'oeuvres littéraires et cinématographique. Des évènements politiques et sociaux multiples que l'on retrouve partout dans l'imaginaire actuel.
Par ce livre débute le cycle de Fondation. L'histoire dure près de 300 ans, dans un Empire Galactique du XIIIe millénaire, où l'adepte de la psychohistoire (une science mathématique et psychologique de prédiction de l'avenir) Hari Seldon prédit la fin de l'Empire et une période obscure. S'il ne fait rien 30000 ans d'obscurantisme et de guerres sont prévu. S'il intervient, les troubles pourraient ne durer que 1000 ans. Cela est bien peu comparativement à l'histoire de l'humanité.
Ce roman de science-fiction m'a impressionné par la plausibilité des affaires commerciales, politiques, religieuses mais aussi technologique. Et je pense que c'est cela qui plaît dans ce livre d'Asimov : tout est possible scientifiquement (sauf la psychohistoire. On ne peut prédire concrètement l'avenir précis d'une nation).
Le style d'écriture est épuré. Nous ne sommes pas assailli par des termes scientifiques incompréhensibles (ce n'est pas de la hard science), quelques moments d'humour sont bien venues pour alléger le récit. mais le style n'est jamais lourd, très fluide et ça a été un bonheur de livre ce livre.