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Il est de ces livres dont vous avez entendu parler depuis longtemps mais qui ont échappé à votre attention.
Fondation est de ceux-là. Isaac Asimov se situe au firmament des auteurs de science-fiction mais je n'avais encore rien lu de lui.
C'est chose faite avec ce premier tome de Fondation.
Autant le dire tout de suite, je ne suis pas déçu du voyage. Celui-ci nous emporte au terme de l'existence d'un empire galactique multi-millénaire dont l'ère de ténèbres qui doit suivre son effondrement est encore plus longue que la durée de sa vie. Le spécialiste d'une discipline particulière, la psychohistoire, sorte de fusion entre la psychologie, la sociologie, les mathématiques et l'histoire, parvient à déterminer un futur moins sombre. Mais que de crises devront traverser les générations d'élus avant le renouveau annoncé.
Car ne vous y trompez pas, c'est bien d'une narration par période (séparées de quelques décennies à chaque fois) qu'il s'agit. Le lecteur pourra ainsi suivre de façon épisodique l'évolution de la colonie choisie pour cette renaissance d'un empire ultérieur. Les personnages représentés sont tous emblématiques de leur époque et de la solution à apporter pour sortir de la crise qui éclate à chaque fois.
Cette fresque est tout bonnement dantesque. Parcourir une histoire sur des décennies voire sur ce qui s'annonce comme des siècles de rebondissements est une idée fabuleuse, à plus forte raison pour un roman écrit dans les années 50. Que d'imagination et d'anticipation chez cet auteur ! Certes, la S-F de cette époque était en pleine ébullition mais il se dégage un talent certain chez Isaac Asimov.
L'histoire qui se produit sur chaque période est relativement courte mais suffisamment étoffée pour immerger le lecteur dans la conjoncture du moment. Et que les protagonistes se perdent en conjectures. La tension est palpable jusqu'à son dénouement, souvent statistiquement anticipée par le prophétique psychohistorien disparu, Hari Seldon.

Une fresque d'une telle ampleur se dévore des yeux et enchante l'esprit. Du bonheur en page !
Apostille
9
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le 12 janv. 2014

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Apostille

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