Face à la décadence de l'empire galactique, une fondation scientifique est créée dans le but d'en amortir les conséquences funestes pour l'humanité.
Voilà un pitch qui touche en plein dans mon petit coeur de geek.
Au bout des 100 premières pages, me voilà avec des rêves et des questions plein la tête.
L'entrée en matière est immédiate. Nous voilà plongés dans les premiers évènements d'une longue réaction en chaîne savament orchestrée par une figure scientifique qui fait office de quasi déité. L'humanité et son évolution future sont ramenées à une simple équation mathématique par le truchement d'une nouvelle science fictive enseignée à de rares élus.
Le style, à l'image des scientifiques et de leur technique, est épuré, direct, et factuel.
Cela peut déplaire à certains, ainsi que le format qui nous fait passer d'une époque à l'autre et d'un personnage à son descendant sans réelle transition. On pourrait éventuellement se plaindre de ne pouvoir s'attacher à tel ou tel autre personnage en si peu de pages. À mes yeux au contraire, cette froideur et ces bonds constant ne font que renforcer la méticulosité du mécanisme titanesque qui se met en oeuvre sous nos yeux. On contemple chaque personnage comme un vestige, mais l'important n'est ici pas tant le héros que le tournant dans l'histoire qu'il représente et que l'on observe à travers lui.
Le seul reproche que j'aie à faire à ce livre est son manque de surprises. Les retournements de situation sont largement prévisibles et les solutions aux intrigues coulent de source. Comment faire autrement lorsque l'on décrit un univers au travers d'une vulgarisation scientifique ?