J’ai commencé par mettre 6 à ce livre sur Sens Critique, et j’ai réfléchi et je me suis dit que 7 semblait plus juste. Quelques heures ont passé depuis et maintenant je viens de mettre 8. Il faut donc que je boucle cet avis rapidement sinon ça va tourner à la surenchère…
Ce livre est long, sans doute trop long. Je me suis mis dedans parce que j’avais bien aimé Purity il y a 6 mois, livre long aussi, sans doute trop long aussi. Comme dans Purity, Jonathan Franzen raconte très bien dans ce livre comment certains personnages s’enferment dans leurs pensées, dans leurs convictions, dans un certain type de relation avec leurs proches, dans leur déprime aussi parfois. C’est bien fait et crédible (et juste parfois un peu trop long quand même ;-). Où est donc la liberté qui est dans le titre du livre ? Peut-être que c’est liberté de s’enfermer dans les pensées ou les convictions qu’on veut. Le livre n’est pas non plus qu’un enfermement continuel. Certains renversements, souvent assez violents, comment quand on rentre dans un mur, recréent de la liberté et une certaine maturité des personnage aussi…