Demande à la poussière + Shoah
La première moitié du livre est vraiment semblable au début de Demande à la poussière de Fante, à tel point que je me suis demandé si l'on ne frisait pas le plagiat.
Et puis, alors que Bandini découvre les joies d'un succès relatif, Bronsky finit son roman et nous parle de son enfance passée en Europe pendant la Seconde Guerre Mondiale. La narration quitte alors son ton cynique pour adopter une allure plus mélancolique, pleine de pathos.
Le problème de cette seconde partie est son intervention dans le roman. Le personnage fantasme clairement sa discussion avec une star de la télé, qui est sortie du petit écran pour se blottir dans ses bras. Intervient alors un récit dans le récit, dans lequel le narrateur double la narration, ment, se perd, pour finalement conclure.
Ce jeu stylistique m'a perdu. Et du coup, le témoignage a complètement perdu sa consistance et sa valeur, pour devenir une trentaine de pages sans beaucoup d'intérêt.
Pendant ce temps, Bandini voit la joie d'avoir publié son premier roman complètement anéanti par la disparition de Camilla.
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