Soyons honnête, je ne m’attendais pas à être ému par Fugue Américaine, pourtant les larmes furent au rendez-vous inoubliable entre Balzac et Baudelaire. Bruno Le Maire nous livre une fable moderne qui sera captiver les enfants comme exciter les grands, particulièrement tendre leur gland mauve comme la couleur de testicules frappés d’hématomes. L’intérêt du livre de Bruno Le Maire est immense, comme la profondeur de son tr… de sa pensée économique. De quoi inspirer toute une génération. Elle était enflée par 150 ans d’oppression patronale, sa colère enflait, tel l’anus de Julia, les visages se rembrunissaient sous les coups du gouvernement, dont la ferveur fasciste ne cessait d’augmenter. Le prolétariat n’en pouvait plus de cette indécence.
Une indécence, une irrévérence, très croustillante dont on adore se délecter, qui nous montre que Nono est un fin grivois, en plus d’être disruptif. C’est un porno mal assumé d’un gros pervers qui fantasme sur sa stagiaire juive, néanmoins séduisante et irrésistible.
Cependant, malgré cela, « Fugue Américaine » est un livre médiocre. Il n’est pas mauvais, et il est totalement compréhensible que les appréciateurs de la macronie capitaliste l’apprécient. Son scénario tient la route et la forme est globalement efficace. Aussi, la littérature a besoin de productions originales comme cette œuvre, qui vont faire venir des gens en librairie, et faire tourner l’économie. Il est fait pour être lu, pas étudié : il est même un produit de consommation, plus qu’une œuvre d’art. Ce sont les raisons pour lesquelles ce livre est très intéressant à analyser, et un excellent objet d’étude. On découvre plein de procédés très courants, et on peut voir comment ils sont utilisés, quand, dans quel but, à quelle fréquence etc …
Pour en revenir au personnages principaux, et c’est pour ça que je n’ai pas acheté de carotte rapées ce soir là. De surcroît, ce livre m’a tant marqué ; jamais je n’aurais cru voir mon gargantuesque chibre bien veineux s’irriguer autrement que par l’énorme renflement brun d’Obélix. Tout cela nous fait ainsi penser aux plus grands chefs-d’œuvre de la littérature francophone. Astérix et Obélix sont des symboles dans notre patrimoine tout comme 20 000 lieux sous les mers est une fierté nationale dont Jules Verne en est le graveur dans le marbre de notre amour de la nation. Je suis fier, oui, de savoir que Fugue Américaine sera un jour aux côtés des ouvrages de Verne, Dumas, Stendhal ou Sarkozy. J’y étais, j’ai vu son auteur, j’ai lu sa merveille. L’émerveillement est permanent face à cette « chronique d’un désastre annoncé » où jamais la grâce ne cède la place maîtresse, même si elle cohabite de manière féconde avec un sens certain de l’érotisme. L’envie. Le désir… Une palette d’émotions qui traversent les lecteurs comme le gland mauve de Oskar traverse le renflement brun de Julia, « je lui enfonçais donc mon aubergine mauve dans l’orifice avant, afin de lui procurer l’orgasme de sa vie. Elle jouit donc, son jus coulant sur mon chibre veineux et sanguin ». On voit ici que bruno le maire utilise à la fois la métaphore et le langage cru du peuple pour renouer avec ses racines, tant populaires qu’universitaires. Bref, le renflement brun de Julia le maire ne laissait personne
indifférent (fférent). Putain je rêve de me taper Bruno Le Maire devant son pote Emmanuel Macron. Il a lancé un chibrant, je veux dire vibrant appel à la liberté sexuelle en plus de la liberté économique. Cet aspect est particulièrement intéressant, puisqu’il est intéressant de noter que Nono, en plus d’écrire occasionnellement de pareils banger, est, et peu de gens les savent, ministre de l’économie, et ceci est plutôt intéressant, on peut le noter.